Oil Painting 🎨

Oil painting is the process of painting with pigments with a medium of drying oil as the binder. Commonly used drying oils include linseed oil, poppy seed oil, walnut oil, and safflower oil. The choice of oil imparts a range of properties to the oil paint, such as the amount of yellowing or drying time.

Certain differences, depending on the oil, are also visible in the sheen of the paints. An artist might use several different oils in the same painting depending on specific pigments and effects desired. The paints themselves also develop a particular consistency depending on the medium. The oil may be boiled with a resin, such as pine resin or frankincense, to create a varnish prized for its body and gloss.

Composition

Les couleurs à l’huile sont composées de pigments qui forment la matière colorée et d’un liant composé d’huile de lin purifiée ou d’œillette qui les lie et les agglomère. Le diluant ou solvant de la peinture à l’huile est l’essence de térébenthine ou l’essence de pétrole (ou des équivalents modernes non allergènes).

L’huile utilisée est généralement l’huile de lin ou l’huile d’œillette, voire l’huile de carthame ou de l’huile de noix. Ce que l’on appelle « séchage » est en réalité un phénomène de siccativation ou oxydation de l’huile, qui se polymérise et durcit, sans changer l’aspect de l’œuvre, et en quelque sorte, emprisonne les pigments et permet la conservation de la peinture.

La peinture à l’huile est une technique lente à sécher (on devrait dire siccativer), par opposition à la peinture acrylique ou à l’aquarelle, qui sont des techniques aqueuses. Cette particularité permet à l’artiste de prendre le temps de mélanger ses couleurs, de récupérer une erreur et de retravailler son motif pendant plusieurs jours jusqu’à obtenir le fondu, le modelé de la forme, la touche qu’il désire.

Broyage

En peinture à l’huile, on appelle broyage le mélange du pigment en poudre avec le liant. Broyer un matériau, c’est le réduire en poudre ; autrefois, cette opération se faisait sur une pierre polie, avec adjonction d’un liquide pour maintenir la poussière de pigment. Pour la peinture à l’huile, on broyait généralement à l’eau, puis on laissait sécher les pains de poudre pigmentaire, avant de les broyer à nouveau, avec de l’huile ; certains pigments comme le massicot ou le minium devaient se broyer directement à l’huile pour ne pas perdre leur couleur.

Jusqu’au xviie siècle, les peintres, ou leurs élèves, broyaient eux-mêmes les pigments en poudre avec le liant et ils les employaient rapidement. Chacun développait sa technique, à base de différentes huiles, plus ou moins jaunissantes, utilisées crues ou cuites. Ainsi l’huile de lin, siccative et peu jaunissante, fut adoptée devant l’huile d’œillette et l’huile de noix, plus claires, mais moins siccatives. À partir du xviiie siècle des marchands de couleurs préparent les pâtes à peindre qu’ils vendent avec d’autres fournitures pour artistes et pour peintres décorateurs.